Brèves

Pemp real a vo !
Les célébrations du centenaire de la grève des sardinières de Douarnenez

Retrouvez le parcours historique et artistique mis en place dans la ville par l’artiste Marianne Larvol, sur le site d’Emglev Bro Douarnenez. Les événements se succèderont jusqu’au mois de janvier. Programme complet ci-dessous :

Les ducs de Montfort et le traité de Guérande de 1381

Guérande veut se souvenir des ducs de Montfort. Soutenue par le budget participatif de la Ville en 2022, elle a permis à l’artiste Thomas Formont de créer une œuvre de 3,5 m de hauteur et 2 m de diamètre, nommée Soleil de paix. C’est à découvrir à côté de la Porte Bizienne. La sculpture, composée de 515 médaillons, rappelle ainsi les 515 sceaux apposés par les chevaliers et écuyers venus de toute la Bretagne, d’avril à juin 1381, dans la chapelle Notre-Dame-la-Blanche, pour ratifier le deuxième traité de Guérande.

Le premier traité de Guérande, signé le 12 avril 1365 met fin à la guerre de Succession de Bretagne. Jean de Montfort est reconnu comme le seul duc. Après une reprise du conflit, l’exil du duc Jean IV en Angleterre et son retour en 1379, le deuxième traité de 1381 s’appuie sur les bases du premier. Le duc Jean de Montfort avait rendu hommage au roi de France en 1366 pour les terres détenues en France. Mais pour le duché il rend un hommage simple « en des termes très généraux et ambigus », indique l’historienne Laurence Moal, dans un article de Bécédia (Bretagne culture diversité). « Tous ses successeurs se tiendront à cette formule qui témoigne des efforts pour échapper à la souveraineté royale. »

A l’abbaye de Landevennec, l’exposition « Non-humains »

L’exposition Non Humains présente une histoire environnementale du monastère, et le jardin de l’an mil.
Poissons, troupeaux, forêts, climat, mer et tempêtes : l’histoire des hommes est pleine de ces êtres, protecteurs ou menaçants, familiers ou sauvages qui forment leur environnement. Ont-ils eux aussi une histoire ? Entouré par la mer, le monastère de Landévennec, dont l’activité s’étend sur plus de treize siècles, semble le lieu idéal pour mener l’enquête. Jalonnée de 150 objets découverts au cours des fouilles effectuées sur le site de l’ancienne abbaye de 1978 à 2002, de beaux documents d’archives mais aussi de jeux et de manipulations, l’exposition s’adresse aux curieux de tous les âges. Deux animaux dessinés sur les pages d’un manuscrit de l’abbaye, « Arta » et « Musa », accompagnent un parcours dessiné pour les plus petits. L’exposition qui a démarré en mai 2024 et fermé ses portes pour l’hiver, rouvrira au mois de mars 2025 pour une nouvelle saison.

Sur le site, au pied des ruines de l’ancienne abbaye, il est aussi possible de visiter un jardin potager et un jardin médicinal, créés en 2008 dans l’esprit d’un jardin de des environs de l’an mil, où sont rassemblées des centaines de plantes qui étaient utilisées dans les monastères du haut Moyen-Âge. La signalétique invite à découvrir les usages de ces plantes à l’époque de Charlemagne.

Des textes d’Yves Le Gallo
Brest et la Basse-Bretagne aux XIXe et XXe siècles. Une histoire sociale et mentale

A la Faculté des Lettres, Yves Le Gallo fut, de 1969 à 1987, le premier directeur du Centre de Recherche Bretonne et Celtique (CRBC). À côté de trois grands livres – sur la Bretagne, sur Brest et sa bourgeoisie sous la Monarchie de Juillet, sur le clergé bas-breton du début du XIXe siècle – il a laissé des textes dispersés : vastes synthèses et monographies érudites, biographies exemplaires et discours de circonstance.
L’ouvrage en reprend quelques-uns, les plus significatifs et les plus susceptibles de rappeler à la fois son centre d’intérêt (les mentalités basses-bretonnes), sa méthode (la psychologie historique) et sa manière, souvent acerbe mais toujours servie par un immense talent d’écriture.
Textes choisis et présentés par Daniel Le Couédic et Yvon Tranvouez, édités par le Centre de recherche bretonne et celtique (CRBC), 18 €.